une race qui ressemble à un chameau
Les natifs de la planète Doab'al vivaient en une multitudes de petites nations aux croyances religieuses diverses dont le niveau technologique stagnait depuis longtemps au stade médiéval lorsqu'ils furent découverts par la République Galactique il y a environ 350 ans. Bien qu'à l'origine on les ait laissés tranquilles, certains commerçants peu scrupuleux parvinrent à vendre des gadgets technologiques et des armes "modernes" à certains clans doab et ceux-ci finirent par former une ligue qui s'empara du contrôle de la planète. Depuis cette époque, Doab'al vit sous un régime monarchique de type dictatorial et fanatiquement laïc au point que les persécutions religieuses ont amplement surpassé en ampleur les répressions civiles ou les purges politiques. Les castes nobles de Doab'al demeurent très liées à divers groupes commerciaux et corporatistes qui continuent à leur fournir des équipements technologiques leur permettant à la fois de vivre dans le luxe et de maintenir leur autorité sur l'immense majorité de leur peuple. Ceux-ci vivent encore comme leurs ancêtres au moment du premier contact avec les explorateurs. Dans le fond, on peut même dire qu'en proportion, le niveau de vie des masses populaires a même légèrement décru depuis cette époque.
La planète Doab'al est désormais organisée en vastes circonscriptions et terrains vendus ou loués aux agricorporations qui exploitent de manière intensive les serfs doab. Seules les élites nobles, leurs gardes-chiourmes et quelques castes techniques ou lettrées vivent dans un confort relatif et ont accès à la technologie galactique.
Les doab sont des mammifères dont la taille varie de 150 à 190 cm chez l'adulte. Leur épiderme est le plus souvent brun, orangé ou grisâtre chez les vieillards. Leur biologie ne réserve guère de surprises aux spécialistes. Bien qu'ils soient de stature assez mince en général, ils possèdent une bonne endurance physique ce qui ne fait que les rendre plus attrayants comme main d'oeuvre bon marché.
Peu de doab quittent leur monde natal et la plupart sont en fait vendus comme esclaves à des cartels peu scrupuleux parce que le pouvoir royal les accusait de pratiquer une religion interdite (toutes les religions sont interdites) et que le nobliau du coin préférait se passer de quelques serfs facilement remplaçables en échange de crédits et/ou de gadgets intéressants. Quelques groupes parviennent parfois à arranger un embarquement discret à bord d'un cargo dont l'équipage est complaisant ou facile à acheter mais un certain nombre de candidats à l'exil tombent en fait ainsi entre les griffes d'esclavagistes ou d'individus peu scrupuleux. Il existe quelques communautés doab installées un peu partout dans les systèmes voisins de leur monde d'origine et la plupart ont du mal à assimiler la technologie et la culture galactique. Nombre de doab deviennent donc des maneuvres ou des ouvriers agricoles et finissent souvent par se retrouver dans une situation tristement familière, si ce n'est qu'ils ont parfois un salaire versé par une compagnie ou un propriétaire terrien moins cynique que les nobles et les corporations qui sévissent sur leur monde. Quelques doab finissent comme de juste par s'orienter vers des activités plus marginales et deviennent quant à eux des hommes de main ou pour les plus intelligents des trafiquants et des intermédiaires.
Les représentants des castes élevées quittent rarement leur monde natal (tout se passe pour le mieux en ce qui les concerne après tout) à l'exception de quelques individus curieux ou fascinés par les autres peuples. Le roi des doab se moque pas mal de ce qui peut arriver à ses sujets lorsqu'ils ont quitté sa planète et il n'engage jamais de poursuites contre ceux qui parviennent à s'établir ailleurs. Pour les castes nobles, ce qui n'est pas sous votre autorité n'existe pas.
Il n'est guère surprenant que les dirigeants doab soient devenus des supporters sincères de l'Empire qui avait toutes les raisons de se féliciter de leur évolution et laissait les mains libres aux castes nobles et aux corporations pour pressurer la population, leur prêtant main-forte aussi souvent que nécessaire et parfois même plus souvent que ça.
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