une mignonne petite navette
Un des succès commerciaux de la corporation Loronar, le B-7 est destiné à une clientèle réalisant de fréquents voyages intra-système et pouvant avoir l'usage occasionnel d'un hyperpropulseur. De nombreux responsables gouvernementaux et corporatistes mineurs se déplacent à bord d'une B-7 ou d'un appareil équivalent. On trouve aussi des B-7 à bord de certains paquebots, super-tankers et comme navette de débarquement au sein des expéditions d'exploration.
Cet appareil possède des boucliers corrects et s'est révélé facile à piloter. Il n'y a guère que ses performances en matière de vitesse subluminique et hyperluminique qui puissent laisser à désirer, elles sont même franchement insuffisantes.
Bien qu'elle puisse accueillir jusqu'à huit passagers sur des couchettes un peu plus spacieuses que la moyenne et qu'elle dispose d'une petite cambuse permettant de se réunir en se serrant un peu, l'autre défaut de la B-7 est sa soute de capacité très réduite (5 tonnes de marchandises maximum) qui la rend totalement inutilisable comme vaisseau-cargo ou navette de transport, à moins de procéder à d'énormes travaux de réaménagement intérieurs. Les acheteurs potentiels préfèrent donc souvent s'orienter directement vers l'acquisition d'un véritable cargo léger car bien que ce type d'appareil ne dispose pas des boucliers d'une B-7 la plupart du temps, il est indéniable que ses soutes permettront de le rentabiliser plus rapidement. Il arrive parfois que l'on utilise les B-7 pour assurer le service postal vers des mondes isolés mais c'est à peu près le seul type de cargaison qu'elles transportent.
img: la navette